Les dessous des espadrilles Arsène c’est ici.

Les backstages des espadrilles Arsène, frontside backside, goofy ou regular, up and down.

On est nazes 2.

Bonjour.

Vous l’avez pas vu venir hein cet article là comme ça un mardi soir ? C’est parce que je suis à la boutique à Hossegor là et j’ai un peu de temps libre avant la fin de la journée. J’écoute le dernier album de Blur à fond dans le Pop Up Store tout en mangeant des Figolu, la vraie vie quoi. Puis chez Arsène on adore les Figolu. D’ailleurs tout peut se négocier aux Figolu avec nous. Notre 1er rdv avec notre webmaster c’est fait avec des Figolu sur la table. C’est pour vous dire combien ça compte. Ça compte autant que la répétition du nom Figolu dans les phrases précédentes, c’est lourd à lire.

Pour revenir à ce rendez vous avec ce webmaster, ce jour là c’est pas des Figolu qu’il aurait fallu acheter mais un peu de sérieux, de matière grise, ou un dictionnaire sur Google. Je vous explique pourquoi je dis ça. Nous avons appris il y a deux semaines que nous n’existons pas sur Google. Voilà. Je peux pas être plus explicite. Ça fait 3 ans, 3 ans qu’on a ouvert un site de vente en ligne pour nos espadrilles, un site qui est quand même notre vitrine, qui est un canal de distribution plus qu’important, je dirai même indispensable, qui génère des ventes, donc du chiffre d’affaires. Et bien cet élément clé de notre marque, et bien cet élément clé, vous ne pouvez pas le trouver sur Google. Alors je vous vois déjà derrière votre écran en lisant cet article : “mais pourtant quand je tape Arsène espadrilles sur Google, le site il sort en premier sur Google”. Et bien je vous répondrai qu’on dirait ma mère quand vous parlez comme ça.

Admettons vous nous connaissez pas, jamais vu, jamais lu un article, jamais entendu parlé. Vous savez que l’espadrille est à la mode cet été, et vous avez même vu un joli modèle dans une boutique l’autre jour. Ou dans un magazine tiens. Alors vous réfléchissez à ça quand vous courrez le soir après le boulot et vous vous dites “ce soir faut que je tape “Espadrilles” dans Google parce que ouh la la c’est clair, il m’en faut pour cet été”. Pourquoi vous dites “ouh la la” dans votre tête comme ça ? c’est bizarre. Le soir vous êtes sur votre canap, avec votre Ipad, parce que n’oubliez pas que vous êtes comme ma mère, puis donc vous tapez “Espadrilles” sur Google. Et bien on est pas là. Voilà on existe pas, vous nous trouverez jamais. JAMAIS. Non mais c’est horrible. 3 ans, 3 années qu’on croit nous aussi qu’on est “sur la 1ère page des résultats Google”. J’ai l’impression qu’on est bêtes vous savez. Mais combien de ventes perdues ? Imaginez, c’est comme si on était vendu dans un magasin qui ne vend que des espadrilles, mais nous en fait on est dans la réserve. Et pour acheter nos paires, il faut demander au vendeur s’il peut venir nous chercher dans la réserve.

Mais ça peut s’arranger. On est pas non plus au plus mal, on peut encore changer tout ça. Du coup ça nous a mis un coup de boost pour ce référencement là. Je vais sur des forums et tout. Je vous tiens informé dès qu’on existe.

Je vous embrasse.

Haspé.

P.S : semaine prochaine, l’article que vous attendez tous, l’article spécial Grazia. Ou comment ma mère a loupé la parution d’Arsène dans son magazine préféré à la vie à la mort.

On est nazes.

Vous connaissez l’histoire des nanas qui ont une marque d’espadrilles et qui saison après saison, collection après collection, se trompent dans les quantités fabriquées ? vous connaissez l’histoire des nanas qui pensent connaitre leurs clientes, leurs goûts, leurs couleurs, et les modèles qui marcheront ou qui marcheront moins bien ? vous connaissez l’histoire des nanas qui ont peur d’avoir trop de stock sur les bras ? Et bien c’est l’histoire de Charlotte et moi même.

Et c’est toujours la même histoire. Mais toujours. Avant de lancer la production on réfléchit à nos quantités en fonction de ce que l’on a déjà vendu chez nos revendeurs, en fonction de ce qu’on espère vendre sur notre e-shop. Et chaque saison on se dit “non mais attend là c’est trop”, ou alors “non mais ce modèle il va moins marcher on en fait moins”. Et on modifie les quantités jour après jour. Le lundi on augmente tel modèle, le mardi on le diminue, le mercredi on décide de le monter un peu plus, le jeudi finalement on le fait plus. Le vendredi on décide de faire des casquettes finalement.

Donc pas plus tard qu’hier, nouvelle commande d’une boutique. Cette boutique nous commande des espadrilles Tropicool. Je vais préparer la commande, je me mets devant le stock et là le choc. J’ai eu un haut le coeur. Après avoir sorti les paires commandées il restait en tout et pour tout 35 paires. Je me rappelle quand nous les avions reçues et comptées, on s’était dit avec Charlotte qu’on avait déconné. C’était certain que ce modèle allait cartonner, et on en a pas fait suffisamment. Et je vous parle pas des espadrilles Atelier, alors là le pompon. On ne croyait pas en ce modèle, on en avait fait très peu, bon aussi à cause du fait qu’on s’est trompée en commandant le tissu…. et il nous en reste aujourd’hui une petite dizaine.

Comment faut il que l’on fasse ? J’ai regardé sur le bon coin des annonces pour une boule de cristal mais j’ai rien trouvé. Je pense appeler le GRETA dès lundi pour faire une formation en cartomancie mais j’ai peur qu’il se moque. Il ne me reste plus que ma coloc qui a, selon elle, un don de voyance. En ce moment elle voit qu’on va bientôt nous améliorer dans la gestion de notre stock. C’est aussi notre comptable. Je pense qu’elle veut nous faire passer un message.

Je vous embrasse.

Haspé.

Coucou.

Je suis très heureuse aujourd’hui de vous montrer nos nouveaux emballages avec écrit en gros et en majuscule : COUCOU. Je crois, et sans exagérer, que c’est la meilleure chose qu’on ait réalisé avec Charlotte depuis trois ans. Non mais je vous le dis dans le fond de l’écran. Imaginez vous la scène. Vous commandez une ou deux paires sur notre e-shop, voire trois si vous avez une montée de sucre. Comme tout le monde après avoir passé une commande sur internet, vous allez ouvrir votre boite aux lettres deux à trois fois avant l’heure habituelle de passage de votre facteur. (Attendez tout le monde fait ça non ?). Et puis deux jours plus tard, vous tournez la clé dans la serrure de votre boîte aux lettres, vous sortez les pubs que vous jetez directement dans la poubelle à côté en vous disant “faut vraiment que je colle l’autocollant Stop Pub là” et puis vous voyez un colis. Vous prenez ce colis, vous le tournez, oui parce qu’il est à l’envers c’est comme ça, c’est l’histoire qui est comme ça. Et là BAM, vous voyez écrit COUCOU, vous voyez notre logo, c’est votre commande, ce sont vos espadrilles. Vous gambadez, vous avez le sourire aux lèvres, et vous re montez les escaliers quatre à quatre pour ouvrir votre colis. Oui parce que vous vivez à l’étage. Et tout ça, juste parce que vous avez vu écrit COUCOU. Mais c’est génial. Vraiment, j’espère que nous aurons de nouveaux éclairs de génie comme celui la très bientôt quoi.

À côté de ça, nous avons passé aujourd’hui la barre des 35 boutiques revendeurs de nos petites espadrilles. Je me dis que c’est peut-être maintenant qu’il faut que je vous en fasse une histoire. Mais je vous assure, ça serait beaucoup moins sympa que le début de cet article. En tout cas on progresse petit à petit. On essaie d’anticiper les problèmes des années passées. Saison après saison, nous essayons de mettre en place une stratégie, la notre donc on ne vous dit pas qu’elle est la meilleure loin de là, qui consiste en fait à être présent sur plusieurs canaux de distribution. Avoir des revendeurs qui assurent du volume, tout en ayant un e-shop qui fonctionne bien et une boutique à soi pour vendre ses produits en direct, c’est ce que nous devons réussir à développer. Puis à côté, nous nous devons d’assurer dans les produits que nous vous proposons, toujours et évidemment du Arsène et du Made In France, et pourquoi pas de nouvelles collaborations. Au pire, si tout cela ne s’imbrique pas correctement et en même temps, on se lancera dans le packaging parce que je crois qu’on tient un truc.

Sinon, tout se passe super bien au Pop Up Store à Hossegor. On se posait des questions sur la fréquentation de la boutique hors mois de juillet et aout, et franchement nous sommes contentes de notre semaine de démarrage. N’hésitez pas à venir nous voir en tout cas, c’est avec plaisir qu’on vous accueillera, on discutera tranquillement et nous étudierons ensemble l’éventualité d’une réponse réelle au fait de ne pas arriver à coller “Stop pub” sur sa boîte aux lettres. Non mais c’est fou de procrastiner comme ça. Si longtemps.

Pour finir, Charlotte part en vacances la semaine prochaine. Je vais donc devoir faire ce que je n’aime pas faire, ce que je ne sais pas faire, ce pour quoi je ne suis pas douée, ce qui me fait gonfler la veine du cou : le SAV. Et je peux vous dire que ça ne prend pas 5 minutes dans la semaine. Merci donc d’avance pour votre indulgence.

Je vous embrasse.

Haspé.

Tout va bien.

Je n’ai plus écris ici depuis deux semaines je crois. Désolée mais j’étais toujours chez Casto, j’aidais Charlotte à empiler des panneaux OSB. Voilà en gros à quoi devrait ressembler le display de notre PopUp Store à Hossegor. Non mais il faut visualiser le truc quoi.

Je n’ai plus écris parce qu’aussi j’ai pas grand chose à vous raconter. Tout va bien chez Arsène. D’ailleurs c’est bizarre que tout aille si bien, c’est jamais comme ça chez nous normalement. Nos nouveaux projets avancent petit à petit, non pas sans embuches et sans hésitations quotidiennes (voire nocturnes pour Charlotte). Mais bon ça avance quand même. Les ventes sur notre e-shop suivent nos objectifs, nos paires en collaboration avec Des Petits Hauts sont clairement au top des ventes et d’ailleurs il n’en reste plus beaucoup de notre côté sachez le. De nouveaux revendeurs viennent à nous depuis que la collection est sortie. Parmi ces nouveaux revendeurs, nous avons le plaisir de vous annoncer que le site MademoiselleBikini vend désormais nos espadrilles. Comme son nom l’indique, ce site est spécialisé dans les casquettes. Non bon, ce site est spécialisé dans les maillots de bain. Et c’est un site qui vient de chez nous en plus ! et qui est plutôt cool bien évidemment. Du côté des choses qui vont bien également, les premières parutions presses ont commencé à tomber, Paulette magazine, Cosmo….

Non là je vous dis tout va un peu trop bien.

Je vous embrasse.

Haspé.

À nos marteaux.

3€95 le panneau de bois reconstitué franchement c’est correct. Avoir une marque d’espadrilles et gérer un site e-commerce ce n’est pas que sentir la corde, avoir des paillettes partout chez soi et aller à la Poste tous les jours. Non. On imagine pas comme ça que l’on peut repousser les limites de notre job et aller au delà du possible, aller chez casto quoi.

Dans un mois presque pile poil, on ouvre notre Pop Up Store à Hossegor, du coup faut préparer un joli corner espadrilles. Vous savez l’été dernier nous l’avions juste ouvert pour le mois d’août, puis comme l’expérience avait été plutôt concluante, on se lance pour la saison, d’avril à octobre. Vous y retrouverez 6 marques permanentes, des bijoux, des maillots de bain, des t-shirts, des bougies, des ponchos et bien sur des espadrilles. Chaque mois, une marque invitée nous permettra de renouveler l’offre du Pop Up. Même organisation de notre côté, nous nous relaierons chaque jour pour tenir la boutique, ce qui nous permet de rencontrer nos clients…et les clients des autres finalement qui peuvent devenir nos clients aussi au bout du compte. Et vice et versa. Pour nous c’est cool, on passe notre été à Hossegor et nos vendredis au café de la gare.

Faut vraiment qu’on vous propose quelque chose dans cette boutique pour septembre.

Je vous embrasse.

Haspé.

Le cahier noir.

Cela ne vous aura certainement pas échappé, mais notre e-shop a ré ouvert. Un beau démarrage, le plus beau depuis le lancement de notre e-shop il y a maintenant deux ans. Et d’après vous, quelles paires sont en tête des ventes ? Les deux modèles que nous avons réalisé en collaboration avec la marque Des Petits Hauts : les Jutti argent et doré.

Cette collab, je vous en parle sans vous en parler sur ce blog. Mais oui vous savez quand je vous disais que quelque chose se préparait avec quelqu’un. Et bé c’était ça. Le jour où j’ai lu le mail de Louise, styliste accessoire de la marque, je venais de raccrocher mon portable après avoir eu le journaliste de M6 qui voulait faire un reportage sur Arsène pour l’émission 100% Mag (feu 100% Mag). Il y a des jours comme ça. Enfin pour l’instant on en a eu un comme ça. Louise nous a connu grâce à notre Pinterest. Nos échanges et cette collaboration se sont organisés assez vite et assez simplement. Elle avait en tête ce qu’elle voulait, nous avions de beaux tissus sous le coude, et après quelques prototypes, les paires étaient nées. Enfin ça c’est la version courte. Parce qu’entre temps il a fallu sérigraphier à la main les petits pois. Heureusement Camille est patiente et professionnelle, même quand Charlotte marche sur les morceaux de tissus qui sont en train de sécher. Et oui, Charlotte a marché sur les morceaux de tissus qui étaient en train de sécher. Charlotte s’est levée, et tout en me parlant, a marché sur les morceaux de tissus….bon. Aujourd’hui les paires sont là, elles sont belles et pailletées, et seront bientôt disponibles dans les boutiques Des Petits Hauts également.

Il y a une paire qui nous a surpris. Une paire dont on ne pensait pas qu’elle plairait autant, dans un premier temps sur nos réseaux sociaux, qui sont un bon baromètre des futures ventes, et dans un second temps sur notre e-shop. Cette paire, c’est la Sun rose, vous savez la paire vichy. Bon en réalité c’est moi qui ai un problème avec cette paire, Charlotte l’aime bien. Nous avons des goûts assez différents vous savez avec Charlotte. Elle est brune, je suis châtain clair (j’y tiens au clair). Elle a les cheveux courts, j’ai les cheveux longs. Elle a des gros pouces, j’ai des doigts fins et élancés. Elle fait du yoga depuis longtemps, je cours depuis peu. Elle est tout le temps stressée mais ne pique jamais de crise de nerfs seule, je suis jamais stressée mais je pique tout le temps des crises de nerfs seule. Elle aime l’espadrille Sun rose, j’aime l’espadrille Shake. Cette espadrille Shake, vous ne la verrez jamais en vente. Ou peut-être un jour (phrase à prononcer en regardant le ciel et en levant l’index au dessus de sa tête). En tout cas vous la verrez à mes pieds cet été (le proto est en 39). Elle était belle, on l’appelait la paire Parker Lewis à cause de ses motifs. L’espadrille Shake et l’espadrille Sun faisaient partie des paires sur lesquelles on doutait. Pour qu’on se décide à les fabriquer, il nous fallait un minimum de ventes en boutiques. Et c’est là que la Sun rose a définitivement enterré la Shake (feu Shake). C’est certainement pour ça que je l’aime moins que les autres.

Apparemment je ne pourrais pas finir cet article tranquillement car ma comptable a décidé que c’était maintenant qu’il fallait aborder l’utilisation de nos futurs tableaux de suivi. Du coup, je ne vous aurais pas raconté ce qu’il y a dans mon cahier noir. Ni raconté ce que font deux dinosaures pour se départager. Un tirage au saure.

Je vous embrasse.

Haspé.

Réussite.

Je n’ai pas écris vendredi dernier, je ne pourrais pas écrire vendredi prochain, du coup j’écris aujourd’hui car c’est le milieu.

Samedi
il grêlait, il y avait du vent, il faisait froid et j’étais vraiment
fatiguée de mon week-end prolongé à Londres. Bien au chaud sous mon
plaid, c’était le moment idéal pour faire une réussite. Avant de
commencer je me suis dis : “si je la réussis, la saison 2015 sera un
succès”. Et bam, RÉUSSITE. Rèp à ça Patrick Bruel. Du coup nous pouvons
avoir l’esprit libre et tranquille pour préparer la saison 2016, car oui
elle se prépare dès à présent. Nous avons déjà vu quelques tissus, fait
venir des échantillons, réfléchis à des motifs etc…

D’un autre
côté tout s’emballe. Notre e-shop va ré ouvrir ses portes très bientôt,
les boutiques sont sur le point d’être livrées, et ça sent déjà bien la
corde dans ma C3. Cette saison vous remarquerez que les frais de ports
seront inclus dans le prix de l’espadrille. Le panier final sera
supérieur de 1,50 €. Malheureusement les frais d’envoi par La Poste
augmentent d’année en année. Nous avons évidemment étudié les prix de
plusieurs transporteurs, mais à service équivalent voire moindre, les
coûts étaient trop élevés. Et comme nous ne sommes pas encore les “Amazon” de l’espadrille, il est difficile pour nous de tirer les prix au plus bas.

Sinon nous ça va, prêtes à être à fond toute cette saison.

Je vous embrasse.

Haspé.

« Attends, je vais te faire une tresse ».

Comme ça c’est vrai que vous ne pouvez absolument pas comprendre cette photo. Charlotte faisant une tresse à une dame qui porte une veste moutarde déjà c’est bizarre. Déjà une veste comme ça c’est bizarre, ça pique autant que celle fabriquée à Dijon.

Nous avons passé notre journée à tourner une vidéo pour le Comité Départemental du Tourisme du Pays Basque. Elle sera diffusée dans les offices de tourisme, sur les réseaux sociaux, bref encore un bon gros dossier pour nos potes quoi. Je n’expliquerai pas ici pourquoi nous, pourquoi pas les autres, pourquoi pas eux, pourquoi pas lui, pourquoi pas elle, parce que déjà j’ai plus de pronoms qui me viennent là. Puis aussi parce que c’est beaucoup moins intéressant que le problème de coiffure qu’a rencontré la madame qui porte la veste moutarde. Elle ne savait pas s’il fallait qu’elle attache ses cheveux ou pas. Il y a eu un flottement, un long moment pesant, de réflexion, puis Charlotte a dit : “attends je vais te faire une tresse”. C’est le cœur léger que nous avons pu reprendre le tournage. Du coup c’est cool, Charlotte s’est dit que si Arsène marchait plus elle ferait coiffeuse. Moi je ferai perchman.

On a enfin vu nos espadrilles !!! et je peux vous dire qu’elles sont plutôt cooouuu-houls (cools). Pour être honnête, depuis quelques temps, j’en ai un peu marre de voir notre collec 2015. Disons que ces modèles ça fait un an qu’on les voit sous toutes les coutures, qu’on les montre à nos revendeurs, qu’on se les trimballe, et franchement quand tu commences à penser à la collec 2016, bé tout simplement, tu peux plus te voir ces modèles. Puis bon, on a commencé à les montrer sur nos réseaux, vos retours et vos impressions dépassent vraiment ce que l’on avait imaginé, et là on se souvient pourquoi on avait crée ces modèles là. Je crois l’avoir déjà dit ici, mais je trouve que notre collection 2015 est la plus aboutie. Puis je pense à 2016, aux modèles auxquels on pense déjà, et je me dis que ça sera forcément celle là, la plus aboutie…. Mais attention ne vous méprenez pas, c’est avec le plus grand des plaisirs et une joie non dissimulée que je vous vendrai nos espadrilles toute cette saison. Et que je vous croiserai aussi, espadrilles aux pieds.

Je vous glisse depuis quelques temps dans mes articles le fait que nous pensons assez sérieusement à vous proposer quelque chose de nouveau avec Arsène. Nous avons plus que jamais conscience qu’il nous faut un ou plusieurs nouveaux produits. Nous devons développer notre chiffre d’affaires et pour cela combler ce vide qu’est pour nous la saison hivernale. On a des idées, enfin surtout une idée qui nous fait vraiment vibrer, qu’on a fait évoluer, dont on est tout proche du but. Mais à travers ce projet, nous vivons un vrai grand 8 des émotions, attraction super sympa dont l’entrée est pas chère voire donnée, qui consiste à s’enflammer le lundi et à déprimer le mardi. Le mercredi souvent ça va car Charlotte a yoga. Puis le jeudi et le vendredi ça recommence. Promis, dès que nous prendrons une décision, je vous expliquerai tous nos dilemmes. Oh la la, et je vois déjà d’ici le titre de l’article : Le dilemme.

Je vous embrasse.

Haspé.

Dos mil quinze.

Bonjour et bonne année. J’illustre cet article en vous présentant de dos les deux égéries de notre marque, ceux qui personnifieront notre nouvelle collection Printemps – Été 2015. Nous avions reçu énormément de candidatures, de books photos, tous absolument hystériques à l’idée de poser pour Arsène, espadrilles aux pieds. Leonardo Di Caprio et Emma Stone voulaient même en être, mais bon, on trouvait ça un peu too much. Ces nouveaux visuels, vous les retrouverez tout au long de la saison. Ils constitueront notre look book et nos réseaux sociaux. Des photos en ville, prises à Bayonne dans la rue du BDM les vrais savent, des photos à la plage, prises à Anglet aux Corsaires les vrais savent, car nous voulions montrer que nos espadrilles se portent partout et tout le temps. Nous avons voulu que ces photos soient les plus simples possibles.

Disons que la saison est déjà lancée. La production est quasi finie, je dis quasi car bien évidemment il nous fallait comme chaque année, un petit contre temps. Notre nouvel e-shop est en forme et nous attendons que nos nouvelles espadrilles arrivent pour le mettre en ligne. Il sera beaucoup plus visuel, beaucoup plus simple aussi. En bref, il sera beaucoup mieux que l’actuel, qui nous fait saigner des yeux dès qu’on le regarde. Puis nous enchainerons ensuite par la livraison de nos revendeurs, et pour cela il faudra compter, re compter, emballer, expédier. Et Martine de La poste re deviendra notre meilleure amie.

Bref je ne sais pas si on recommence, ou si on continue ! Que nous réservera cette saison ? nos paires préférées seront-elles les vôtres ? arriverons nous à lancer quelque chose de nouveaux en septembre ?

Je vous embrasse.

Haspé.

Le pont.

C’est à la fois en vous disant “Bonjour” et “Au revoir” que je commence ce nouvel article. Car c’est la goutte au nez, les yeux vitreux, le nez rouge, les frissons m’envahissant et sous mon plaid tout chaud (cadeaux de La Redoute en 2004) que je vous écris ces quelques mots. Je me sens comme à la veille de la fin de ma vie. Je sens qu’il est temps de dire un dernier “salut” à mes proches. Je sens qu’il est temps de faire le bilan. Je sens que j’ai un rhume…mais un rhume très grave attention.

Bon, penchons nous un peu sur cette année qui vient de s’écouler. Oui je sais, vous voyez des bilans partout, des rétrospectives, des best of, mais attendez, c’est hyper important parce que ça permet de se motiver pour l’année prochaine et de se donner des objectifs. Puis de voir aussi ce qui a changé. En fait chez Arsène, y’a pas grand chose qui a changé finalement.  Arsène n’a pas changé parce que je crois que nous sommes restées sur la même image, du moins je l’espère, depuis la saison 2013. Arsène n’a pas changé parce que nous avons toujours un budget zéro euro pour nos réseaux sociaux, référencement internet et publicité. C’est pas qu’on soit radins mais notre communauté sociale actuelle a décidé de venir vers nous, donc ça signifie que vous avez entendu parler de nous quelque part, que vous nous avez rencontré aussi peut-être et vous nous avez cherché ensuite. Alors oui j’entends d’ici la théorie que la pub permet de toucher plus de personnes qui ne viendront jamais d’eux mêmes. À cela je réponds que ça crée une plus grosse communauté certes, mais dont le quart voir la moitié ne sera jamais active comme vous l’êtes actuellement. Alors au final….  Arsène n’a pas changé car c’est toujours Charlotte et moi même qui préparons et expédions vos commandes. Arsène n’a pas changé car apparemment c’est toujours aussi compliqué pour nous de commander le bon nombre d’étiquettes pour nos espadrilles de 2015….

Arsène ne change pas donc, mais grandit quand même. En 2014, nous avons doublé notre chiffre d’affaires. Nous avons doublé nos ventes sur notre e-shop, nous avons doublé nos ventes en boutiques, nous avons doublé nos ventes directes grâce notamment au pop up store ouvert tout le mois d’août à Hossegor, nous avons doublé le nombre de bouteilles de champagne bues au Who’s Next. Qu’en sera-t-il pour 2015 ?

Si je ne devais retenir qu’un évènement marquant de cette année 2014, outre le fait que Charlotte sache désormais faire le pont, ce serait notre passage sur M6. Même si l’interview n’est pas super folichonne, je trouve que nos dents sont super bien mises en valeur. C’était le première fois qu’on les voyait comme ça quoi. Puis ça a quand même fait péter notre site. Et si je ne devais retenir qu’un deuxième évènement marquant, parce que si j’ai envie d’en retenir deux j’en retiens deux, et de toute façon c’est moi qui me fait mes questions et mes réponses et si ça vous gêne vous avez qu’à ouvrir un blog (j’ai de la fièvre), ce serait le moment où pour la première fois on s’est versées toutes les deux un salaire.

Puis pour 2015, pour de nouveaux objectifs, de nouveaux projets, de nouvelles figures acrobatiques, rdv début janvier au retour des vacances.

Je vous souhaite de ne pas avoir la gastro.

Je vous embrasse.

Haspé.