“Collective mon amour”

Hello mes abricots du Vietnam.

D’ores et déjà pardon. Oui pardon. Je ne sais pas ce que j’ai avec cette chanson “Collective mon amour” là, je l’ai dans la tête en boucle depuis le début de la semaine. À tout moment je me mets à chanter le refrain, personne ne reconnait la chanson. Bon. Ok. En plus c’est pas du tout ce que j’écoute comme musique, mais depuis quelques temps je sais pas, je suis gnangnan.
Puis je trouve ça beau “collective mon amour”.

Sinon là je vous écris du “siège”. Le siège entre guillemets qu’est-ce que c’est ? le siège entre guillemets, bé c’est notre siège social. Et notre siège social, bé c’est chez mon papa et ma maman. Pourquoi ? Parce que les impôts, les comptes offshore etc… Vous êtes trop jeunes. Je suis rentrée pour quelques jours, couper un peu, enfin retrouver les potes qui sont eux aussi rentrer pour le week-end ou qui sont ici. Répondre, re répondre et re re répondre à la fameuse question qu’on me pose tous les jours “alors, Arsène ?”. On me demande même plus si moi ça va. Les gens s’en foutent, non, ils veulent savoir comment ça se passe chez Arsène. Et ça c’est fou, c’est fou parce que tout notre entourage est à fond. Mais quand je dis à fond, je crois que vous imaginez pas. Jamais avec Charlotte on aurait pu imaginer ça. À la base on voulait juste créer des espadrilles, puis y apposer une marque, puis vendre ces espadrilles. Et dans cet ordre là. On s’est pas dit : “on va créer une marque parce que comme ça, ça marchera puis on aura créer notre entreprise et on gagnera de l’argent”. Puis déjà on gagne pas d’argent là. Alors je sais pas, peut-être qu’on a réussi à créer un truc autour d’Arsène, les réseaux sociaux y sont pour beaucoup c’est sur. On y écrit comme on est en tout cas. Mais nos amis, nos familles, c’est nos meilleurs communicants. Et de loin.

Puis cette semaine, on est passé dans Shoes-up magazine. Alors oui, oui, on pourrait parler de l’un des plus beaux jours de ma vie (avec le jour où j’ai acheté mon t-shirt préféré, trouvé au zara à Montréal, mais ça c’est une autre histoire). Mes amis et ma famille ne voyaient ce magazine que chez moi, ce qui me valait à chaque fois la question “mais c’est un magazine que de chaussures ?” Moi c’est ma lecture trimestrielle, le truc qui me fait me lever le jour de sa sortie quoi. Et je les ai tellement soulé, mais gavé avec ce magazine quand j’ai su qu’on allait paraitre, qu’ils faisaient que me demander la date de sortie du magazine. Mais limite ils étaient plus excités que moi. En tout cas, on en est méga fières avec Charlotte. Il y a un peu plus d’un an, quand on a eu cette idée, je lui disais en rigolant “t’imagines quand on sera dans Shoes-up ?”. Puis c’est maintenant là en écrivant ces lignes que je me rends compte quoi. On a crée un truc, que les gens achètent, qui est distribué en France et bientôt à l’étranger (on y reviendra), mais quand je prends du recul sur tout ça, j’ai du mal à y croire. Évidemment, faut ramener tout ça à notre échelle, on est pas grand chose non plus, mais on s’en fout, on s’éclate là en faisant ça. De toute façon c’est simple, on fait seulement les choses qui nous plaisent et de la manière dont on veut. C’est la seule et unique règle chez Arsène.

Fin de l’article, je dois aller répondre au texto de tatie Annie là, fan ultime d’Arsène, indétrônable.

Bisous tendresse en tout cas.

Haspé.

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