Jaune moutarde.

Comment raconter un mois de travail chez Arsène en un article sur le blog ? Est ce que ça vaut vraiment la peine de raconter ce qu’il s’est passé cette fin d’été ? Ne vaut il pas mieux parler de ce qui arrivera chez Arsène dans les prochains jours ?

Non parce que bon on s’est quand même faites larguer deux fois en septembre. Deux ruptures coup sur coup c’est dur. C’était pourtant deux belles histoires, des histoires différentes, des relations plus ou moins longues, mais dont on n’avait pas envisageait qu’elles se terminent. Il y’a d’abord eu notre histoire avec MonShowroom, une relation de trois ans qui fonctionnait pourtant, des échanges téléphoniques joyeux, des mails passionnés, un taux de sortie au top, des livraisons ponctuelles, toujours, et puis un jour paf. Pas une explication, pas un texto, pas un mot laissé sur la table de la cuisine, il nous a laissé là. Depuis leur rachat, nous le trouvions changé, il avait pris de la distance. Mais nous aurions aimé au moins une phrase pour nous dire que c’était terminé. Puis il y a eu Des Petits Hauts. Une année, une belle saison et des promesses que ça ne serait pas la dernière. Nous étions prêtes à tout pour elles. Pour les rendre heureuses, nous avions même développé des jolis prototypes plein de paillettes comme elles les aiment, qu’elles devaient nous commander… Puis voyant le flamme s’éteindre doucement, nous avons du les forcer à prononcer la sentence. C’est fini aussi. J’espère juste que nous ne retrouverons pas nos jolis prototypes dans leur prochaine collection.

Pour autant, nous ne sommes pas aujourd’hui bloquées sur nos bons souvenirs avec eux, ou encore sur ce qu’on a mal fait ou que l’on aurait pu mieux faire. Non. Même si ça fait mal, il faut laisser tout cela derrière nous et rester à l’affut de nouvelles opportunités. Puis il y a toujours ceux qui restent et qui nous font confiance, et cela représente une grosse partie de nos revendeurs actuels. Il y a aussi nos petits bonnets et les chaussettes qui arriveront début novembre, et qu’on ne peut pas laisser sur le côté de la route. Il faut continuer de vendre, et le faire le plus sérieusement possible. Nous avons vite remonté la pente je crois, et nous sommes prêtes aujourd’hui pour une nouvelle relation. Nous lui faisions du gringue depuis presque deux ans, mais il était pris. Nous l’appelions souvent, et souvent nous nous sommes pris des bons râteaux. Nous savions qu’il nous avait pourtant dans la tête, et qu’il pensait à nous. Puis un matin il nous a appelé pour savoir si nous étions libres pour une commande. Il s’appelle Sarenza.

Concernant la moutarde, pour vous, c’est jaune ou marron ?

Je vous embrasse. Haspé.

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